mercredi 24 septembre 2014

Petit coup de colère avant la sieste.

Quel con cet héritier de Gattaz, dont le père avait été le patron du CNPF, dans les temps anciens des trente glorieuses. J'ai été chef d'entreprise ou preneur de risques comme vous voulez, mais il y a deux ou trois choses que je sais, personne ne m' a aidé beaucoup dans ma phase de démarrage d'activité (surtout pas les banques), (dans mon cas, reprise d'une entreprise artisanale), à part mon épouse, qui croyait en moi. Alors, écoutez-moi quelques instants ou plutôt lisez-moi, je vais vous dire : pour avoir une entreprise, il faut déjà avoir des commandes, c'est la base, pas des promesses, du réel, et puis ensuite des sous car une commande n'est réputée finie qu'après paiement complet du "deal". Bon pour cela, il faut un service commercial qui tienne la route, et une équipe de production efficace pour livrer en temps et heure toutes commandes, dans une petite entreprise, vous faites tout vous-même, commercial, production, achats, contrôle, comptabilité, etc... sans vous plaindre, il n'y a pas de quoi. Et sans commande, pas d'embauche, c'est tout simple, mondialisation ou pas. Si un chef d'entreprise n'a pas de commande en plus, il n'embauchera pas en CDI, ou en CDD, ni même en intérim, il ne faut pas faire croire ça à nos hommes politiques, qui ne savent plus à quel saint se vouer, et qui font confiance à ce Gattaz, qui a déjà externalisé ses entreprises pour pouvoir bénéficier au mieux des avantages de la mondialisation, et des taxations fiscales avantageuses pour lui et ses actionnaires, c'est à dire dans son cas, son papa.
Bon, venons en, aux faits exposés, Gattaz veut en gros revoir les 35 heures (ne pas oublier que les grandes entreprises allemandes en sont déjà à 32 heures), baisser le SMIC alors qu'Angela Merkel vient juste de l'instituer, et que notre productivité est de loin la plus importante, loin devant les États-Unis, et l'Allemagne, et revoir le code du travail à l'avantage des patrons pour pouvoir licencier sans contrainte, et puis quoi encore, revenir à l'esclavage ! Bon, je suis trop énervé, je crois que je vais faire une petite sieste, sans rêver à Gattaz.