Il ne faut surtout pas avoir des grands parents immigrés ou alors, s'appeler Sarkozy, si on ne veut pas d'ennui au renouvellement de sa carte d'identité. De qui se moque-t'on ?
J'ai entendu de bons et loyaux français qui ne se sont jamais posé la question jusqu'au renouvellement de leur carte d'identité. Ainsi le fils d'un ancien maire d'une commune de l'Ardèche, à qui on a demandé de justifier que ses grands parents étaient français, sous prétexte que ses parents étaient nés en Algérie dans les années 20. Mais ou va Sarkozy, lui dont le père a été nationalisé français il n'y a pas si longtemps.
Comme chaque français, je ne connais les paroles de la "Marseillaise", que le premier couplet que je ne chante jamais, à la demande répétée de mes copains d'école, de ma famille, de mes enfants. Personne ne reconnaît l'air !!! Bon, j'arrive à le faire en play back, mais ce n'est pas ça.
Etant enfant, nos maîtres ne nous imposaient pas ce genre de chansons, ni la lettre de Guy Moquet.
Nous avions droit à des punitions corporelles et surtout ne pas se plaindre aux parents qui étaient capables de recommencer si par hasard nous expliquions nos punitions. Je me rappelle bien avoir appris le cancre et je suis encore capable de le réciter 55 ans après.
Le cancre
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.
Jacques Prevert
Jusqu'à l'âge de 14, 15 ans, entrée en seconde, début des flirts, sport d'équipe (rugby) j'étais bagarreur et un peu fouteur de merde. Aujourd'hui, menottes et garde à vue, même pour un ticket de car pas valable, quand on a 14 ans. On ne rigole plus avec ça. Heureusement, de mon temps comme disent les vieux cons, on avait le respect de l'autorité et des anciens, quoique.
Bon, il y avait des blousons noirs, de vrais petits voyous avec chaînes de vélo, et serpettes parfois couteaux à cran d'arrêt, voire même rasoirs sabre. Dans certains coins de banlieue, il valait mieux être plusieurs pour se défendre. Maintenant à part quelques uns qui ont très mal tourné, la plupart des anciens blousons noirs sont retraités et votent sûrement Le Pen.
La violence chez les jeunes ne date pas d'aujourd'hui, ne faisons quand même pas d'angélisme, mais n'écoutons pas tout ce qui se dit. Les vieux ont peur, et les médias montent en épingle de cravate, tout ce qui peut leur faire peur, pour qu'ils votent bien, c'est à dire à droite.
Vaut-il mieux être tué par balles, ou par un chauffard ivre ? Pour moi, le résultat est le même.
Revenons à nos moutons
Qui dans mes lecteurs, connaît l'intégralité de "la Marseillaise"?
Je vous la joins ci dessous :
La Marseillaise - paroles en français
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons Couplet
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
Pour la musique, je vous en joins une de Graeme Allwright qui me plait bien pour les paroles.