samedi 16 décembre 2006

Voilà les veaux à l'ensilage promis


Voilà ma vision matinale et bucolique, veaux, vaches, plutôt veaux ou génisses, pour les puristes, mais la nourriture est la même. Qu'en pensez-vous ?
N'y a-t'il pas quelque chose à faire avec les subventions européennes, pour revenir à une agriculture propre et non polluante, respectueuse et écologiste (bien que je n'aime pas vraiment ce mot qui vient du grec ecoi, maison et logi économie,  surtout utilisé au siècle dernier, exactement dans les années 1968) ?
Excusez-moi pour la qualité d'image, brouillard et pluie, et mauvais photographe, ne donne pas assez le rendu de cette affreuse image. Il faut voir l'état de saleté repoussant des animaux, C'eut été encore plus réaliste à l'heure du repas des bêtes, mais je ne suis pas sûr que le paysan eut compris mon humour.

vendredi 15 décembre 2006

Ah ! les vaches

Depuis quelques jours, tous les matins, je passe devant un tas de fumier, où se nourrissent une bonne trentaine de vaches, déféquant et mangeant sur un terrain sans herbe de 1000 m2 !!! Promis, demain je vous ajoute la photo, pour que vous puissiez bien comprendre.
Bravo, l'ensilage !!! Bien sûr, une vache produit plus de lait maintenant qu'il y a 50 ans, de 10 litres à 30 voire 40 avec "la bonne chère" qu'elles ingurgitent.
Quand j'étais petit, les paysans avaient besoin d'un hectare pour la nourriture d'une vache, mais à cette époque, on pouvait voir dans les prés, des animaux, qui paissaient et restaient debouts toute la journée à baguenauder et regarder passer les trains.
Seulement, la viande était bonne, et à l'automne, on pouvait aller ramasser des champignons, roses des prés, et mousserons. Les meilleurs se trouvant au beau milieu des bouses.
Messieurs les politiques, à quand une politique agricole, qui supprime cette culture intensive, avec du maïs transgénique ou tout comme, à la place de nos belles prairies, qui n'utilisait pas toute l'eau de nos nappes phréatiques.
Il paraît que Nicolas Hulot se soucie de ça dans son dernier ouvrage, et je crois avoir souvent entendu José Bové prêcher dans le désert pour revenir à une agriculture plus saine. Alors quand les écoutera-t'on ?
Je ne vous parle même pas du goût actuel de la viande en France, franchement dégueulasse. Et on nous fait croire que c'est bon pour notre santé, alors que l'alcool et le tabac sont mauvais. Où est la vérité ?

vendredi 1 décembre 2006

Générale de Santé, cote en hausse

Il vaut bien mieux être actionnaire qu'hospitalisé à la "Générale de Santé" !
 Vous savez sûrement que c'est un groupe financier qui gère les intérêts des actionnaires de cette partie des soins en France. Et croyez-moi ou allez voir les cours de bourse, ça rapporte. Mais pour les malades c'est une toute autre chanson : un homme de 91 ans qui vient de se casser le fémur, et qui s'y trouve en rééducation, n'a pas le droit d'être frileux. Dans un fauteuil avec seulement une couche et une belle chemise bleue d'opéré pour tout vétement, voilà le spectace que j'ai pu observer très récemment. Je ne parle pas de la bouffe, il y aurait trop à dire. Et on ne veut pas le laisser rentrer chez lui, parce qu'un malade ça rapporte. Le comble de l'ironie, c'est que cet homme est médecin, et a exercé sa vie durant en respectant le principe premier de la médecine qui est comme chaque soignant devrait se souvenir de porter secours et assistance, sans préoccupation financière.
J'aurai pu titrer cet article : Quand les sous de la sécu paient les fonds de pension américains