lundi 28 février 2011

Le regard de l'aigle.

Tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas parlé politique.
Ce n'est pas que je ne m'y intéresse plus, mais tellement d'amis blogueurs sont impliqués et parfois plus que moi, que je ne fais que me joindre à eux, et commenter.
Mais hier soir pendant les 10 minutes où se concrétisait le n ième replâtrage des ministres, je me suis posé une question (qui m'a rappelé mes cours de management : Voir les problèmes dans leur globalité avant de s'intéresser aux détails, ou prendre le regard de l'aigle), et mon épouse m'a dit que pour le faire, le lilliputien aurait besoin de grandes échasses.

samedi 19 février 2011

Les "mômes", c'est à Paris, chez nous, c'est "les gones", et à Marseille, les "minots"

Bon ! Je vais essayer de mettre sur mon blog, le message que j'ai vainement essayé de mettre toute la journée. Non, ce n'est pas qu'il me tient spécialement à cœur, mais je suis tenace et n'aime pas rester sur un échec. Alors comme pour devenir forgeron, je remet les fers au feu.
Tout d'abord, je voudrais vous parler d'une chanteuse, une très grande chanteuse qui n'a jamais eu d'égale dans la "chanson française".
Elle n'a pas eu droit à la dénomination "môme moineau" déjà pris par une devenue-milliardaire. Devenue milliardaire de par son mariage avec un sud-américain (ou assimilé), elle enchanta les nuits de Cannes, la Juliette Suzanne Dhotelle, dite la môme Moineau, avec son yacht et son DC3, où on pouvait voir la reproduction stylisée d'un moineau. Elle montra plus son cul  que ses chansons réalistes dans le genre de Fréhel, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai eu l'occasion de voir son yacht,  que je n'ai pas retrouvé en photo sur mon ordinateur, dans la baie de Cannes, étant adolescent et rêveur.


Non, je voulais vous parler de la môme Piaf, devenue au fil du temps Edith Piaf, la grande, l'unique, dont la voix me faisait dresser les poils des bras quand je l'entendais à la radio. De ce petit corps sortait des sons qui ne furent jamais imités. Les Georgette Lemaire, et la fille d'Avignon, la Mireille Mathieu-Sarkozy, ne furent jamais à sa hauteur.
Et quelle découvreuse d'hommes (peut-être un peu coucheuse aussi, à ce qui se dit) : sans ordre, ni préférence : Yves Montand, Paul Meurisse, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, les Compagnons de la Chanson, Georges Moustaki, Charles Dumont, et j'en oublie sûrement. Mais je vous rassure, pas Patrick Bruel, ni Garou, ni Vincent Delerm, ou alors je n'ai pas d'info.
Aussi, pour le plaisir, et je l'espère le plaisir de Jacques, mon ami du Luberon, voilà Milord, une de ses superbes chansons. Ce n'est pas une cantatrice, mais une chanteuse tragique dans son répertoire, et sa vie quand elle poussait la chansonnette :

jeudi 17 février 2011

Quelqu'un m'a dit que je ne parlais pas assez de mes amis et de leur passion

Alors je vais essayer de me racheter. Connaissez-vous Jacques Rouchouse, ancien producteur d'émissions de radio, comme "l'Opérette c'est la fête" à la retraite active, dans le Luberon ?
C'est un fin connaisseur et critique éclairé de la musique lyrique, et vous pouvez trouver sa biographie sur "Wikipédia". Eh bien ça fait bientôt 60 ans qu'on se connaît et que nous sommes amis (pas comme les hommes politiques que les enjeux et l'appât du pouvoir limitent à 30 ans les amitiés), et je peux vous affirmer ici que c'est une  vraie pointure dans la musique depuis... trés longtemps.

Alors pour vous faire plaisir, laissons tomber un peu la chansonnette, et écoutons un air de la grande Joan Sutherland dite la "stupenda", magnifique soprano colorature, une vraie diva, décédée récemment (le 10 octobre 2010), et amie de Jacques :

mardi 15 février 2011

J'ai écouté mais pas entendu Carla Bru.i S.... Il paraît que c'est de l'italien

 Enfin une minute chez Ruquier sur Europe 1 qui font de la pub pour qu'on achète l'album, (Normal c'est de la même famille "Lagardere et Sarkozy"), dans sa nouvelle adaptation de "Douce France" que je préférais entendre par le grand Charles Trénet ou même par Rachid Taha de "Carte de séjour". Au moins j'entendais les paroles. Au fait, c'est le petit Nicolas qui disait : "j'écoute mais je ne tiens pas compte, moi c'est "j'aurais aimé écouter, mais je n'ai rien entendu".


"Douce France" Charles Trenet 1963

mardi 1 février 2011

Pour les Egyptiens avec tout mon soutien : Maurice André, les trompettes d'Aïda.



Juste histoire de vous changer de la musique Country de mon ami Ségolin, un peu de classique avec trompette et le trompettiste classique le plus extraordinaire du XX ème siècle

Rien à dire, mais pourquoi fermer sa gueule.

 Un petit poème, ça devient une habitude ! Bien sûr, pas de moi, mais d'un illustre inconnu qui a sévi au XIX ème siècle. Victor Hugo. Qu'est qu'il est actuel, n'est-ce pas ?

 "Que peut-il ? Tout.
Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance,

en huit mois un homme de génie
eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;

ne pouvant créer, il décrète ;
il cherche à donner le change sur sa nullité ;
c’est le mouvement perpétuel ;
mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.

L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère

est un carriériste avantageux. (dommage, Carla est loin d'être une princesse)

Il aime la gloriole, les paillettes,

les grands mots, ce qui sonne,
ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. (Et le CAC 40)
Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme
et qu’on le trouve si petit (5 pieds, 5 pouces)
et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme,
il est impossible que l’esprit
n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme
car, la France, il la foule aux pieds,
lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde,
d’un homme médiocre échappé.
Victor HUGO,"
En fait, ce poème est un faux, et bien que la haine de Victor Hugo pour Napoléon III soit bien réelle, elle ne s'est pas exprimée par un poème, mais dans un petit livre pamphlétaire qui reprend à peu près tout ce qui est dit dans ce poème. Chapeau à celui qui en fait ce texte.