mardi 30 novembre 2010

Mes aventures dans le "triangle de la Burle"

Je vois à vos regards sceptiques que vous ne savez pas du tout de quoi je parle.
Et pourtant, ce n'est pas complétement une légende, mais un peu quand même. Ce triangle sur la carte, se trouve dans les Cévennes entre Le Puy en Velay, le Mont Mézenc (1700 et quelques mètres, que j'ai gravi jusqu'au sommet quand j'étais enfant), et le massif du Pilat.
Alors, voilà la petite anecdote qui vient de m'arriver dans ce si joli coin de France, où il faut être né pour habiter. J'avais pour habitude de dire qu'en période de canicule, on pouvait dormir la fenêtre ouverte, la nuit du 31 juillet au 1er août.
Je me rendais jeudi dernier, à la Chaise Dieu, pour l'enterrement d'un grand ami, dont je vous parlerais un jour sur ce blog. L'enterrement avait lieu le vendredi à 10 H 30, donc pas de souci, même un peu d'avance. On sait s'organiser quand il y a des conditions incertaines sur nos belles routes de France. Tout était prévu, je devais coucher à Chomelix, à 20 kms de la Chaise Dieu, donc aucun problème. Seulement et depuis 46 ans que je conduis une automobile, il ne m'était jamais arrivé pareille mésaventure, je me suis retrouvé coincé par un camion qui glissait sur un pont enneigé, et je n'ai jamais pu repartir après coup, trop de pente enneigée. 16 h 30, pas de quoi paniquer, surtout qu'il y avait de la circulation sur cette route qui mène au Puy en Velay, mais pas de DDE. Au bout d'une demie heure, je me résous à téléphoner avec mon téléphone portable à mon gendre qui habite à 25 kms, et je gare comme je peux la voiture. Il vient me chercher, nous en profitons pour dépanner une ou deux automobiles coincées comme nous, nous mangeons et couchons chez lui au sec, et au chaud, mais nous avions abandonné la voiture pour la première fois de ma vie de touriste impénitent. Le lendemain matin debout dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne (c'était le cas), merci Victor Hugo, nous repartîmes vers la Chaise Dieu où la messe fut dite. Bon, jusque là tout allait à peu près bien, bien que nous ayons emmerdés un peu de gens. Mais il fallait à tout prix récupérer la voiture dans le triangle, et rentrer dans la région lyonnaise pour l'enterrement dans un joli petit cimetière du coin.
Alors, on a encore utilisé de  bonnes volontés, pour aller chercher dans une grande surface, à le Puy en Velay, des chaînes pour équiper la voiture, avant de se faire ramener au point où tout avait commencé. La burle s'était un peu calmé, la route était blanche, mais miracle, en arrivant au Chambon, il y avait du noir sur la route suffisamment déneigée et nous avons pu repartir avec encore de la neige, mais plus de blocage jusqu'à Saint Étienne et l'autoroute. Ouf !!! Et un achat de chaînes pour rien.



dimanche 21 novembre 2010

Pour mes aficionados

Quand Windows 1.0, le premier, est né c'est à dire il y a 25 ans, j'avais tout juste 39 ans, et ne doutait pas un seul instant de mon avenir.
Chef d'entreprise, et une belle voiture neuve (Renault R 25 diesel qui parlait, comme certains ministres de Mitterrand,  je crois), j'avais tout l'avenir devant moi, et ma solution informatique n'était pas de Bill Gates, mais de Digital, avec des logiciels de compta  et de gestion paie et facturation CEGID. VAX pour faire plaisir à Pipolin. A cette période, l'informatique c'était pour le boulot, pas pour les loisirs, je ne connaissais qu'une chose, c'était la réussite sociale et financière, tant pis pour le reste. Il faut vous dire que Jean Michel Aulas, non plus ne se doutait pas de sa réussite (Patron de l'OL, président de Cegid, un peu édile lyonnais, et beaucoup plus riche que moi, venait de lancer sa petite entreprise en 1984, donc vieille d'un an), et pourtant n'écoutant que mon expert comptable, je ne voulais pas d'autre informatique, au temps du minitel.
Ca ne nous rajeunit pas, mais tant pis, maintenant je frappe avec mes gros doigts sur Mac (toujours pas de windows) dans mon environnement. Ah! si, mon fils m'a installé sur mon I.Mac, une partition sous windows 98, mais je ne m'en sers que pour les applications qui ne veulent pas fonctionner avec les graphismes de Mac. Le GPS, et le signaleur de radar qui suivent à 98 % Bill Gates.
Bon tout ça pour vous dire que j'ai eu 64 ans hier que c'est révolu maintenant, et que je suis à la retraite depuis l'âge de 60 ans. Je m'attends à ce que le petit Nico me rappelle pour le boulot, mais il va falloir qu'il se dépêche, encore 3 ans et j'aurais 67 ans.
Enfin c'est drôle que Windows soit sorti il y a juste 25 ans le 20 novembre 1985, et qu'avant, à part Mac, personne n'avait droit à l'informatique de base, mais ce n'était pas à la portée de tout un chacun à cause du prix élevé.
Ne croyez pas que je vais vous dévoiler ma vie privée tous les jours, il y a beaucoup trop d'informations qui attirent mon attention de retraité révolté. Et encore, je ne vous ai pas dit que le pape accepte la capote en cas de viol.

mardi 16 novembre 2010

Un peu de poésie pour les amateurs, et un peu de pub pour mon beau-frère

Connaissez-vous ce poème de Stéphane Mallarmé :
         " Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
            L'Angoisse ce minuit, soutient, lampadophore,
            Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
            Que ne recueille pas de cinéraire amphore
            Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
            Aboli bibelot d'inanité sonore,
            (Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
            Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
            Mais proche la croisée au nord vacante, un or
            Agonise selon peut-être le décor
            Des licornes ruant du feu contre une nixe,
            Elle, défunte nue en le miroir, encor
            Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe
            De scintillations sitôt le septuor."

Auteur d'une œuvre poétique ambitieuse et difficile, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore aujourd'hui. Merci à Wikipedia.

Pourquoi, je vous parle de tout ça me direz-vous ?
Tout simplement parce que aboli-bibelot c'est la boutique sur Internet de mon beau-frère et qu'il vend de très bons et beaux produits. Allez voir sur http://www.aboli-bibelot.com, et vous m'en direz des nouvelles ou plutôt laissez-vous tenter par les parfums d'ambiance (d'après un autre poème de Mallarmé, aussi : "le bel aujourd'hui") ou autres objets pour manger ou offrir à choisir sur le site.






lundi 15 novembre 2010

Quand il travaille le petit !

Quand il travaille le dimanche, au lieu d'aller au Cap Nègre, ou au Maroc, il nous le fait savoir. Quand un fainéant  se met au travail, ça se voit.
Surtout, on ne change pas une équipe qui perd. c'est la méthode Domenech qui a si bien marché au mondial de foot en Afrique du Sud. C'est la révolution, 360 °, et on retourne au même point. Alors on prend les mêmes et on recommence les mêmes erreurs, la continuité dans la défaite, et pendant ce temps là c'est nous qui allons continuer à souffrir des différentes frasques de tout petit premier (j'aimerais dire tout petit dernier). (Je signale à mes lecteurs que ce n'est pas tant par sa taille mais par sa vision rétrécie qu'il est tout petit, et que Guy Bedos est un grand bonhomme).
Aujourd'hui, lundi, on écoute sur toutes les chaînes, on écoute toujours le même langage, des conneries pour le bon peuple franchouillard. C'est comme d'habitude, la radio, la télé, le nouvel obs, libé, marianne et consorts, enfin tous les médias de gauche ou du centre se concertent. Et de la concertation ne sort rien. Ca me rappelle Coluche, et ses gens informés qui causent alors qu'il ne se passe rien.
Ah ! Si ! Les vieux cons comme moi, vont bientôt être obligés de pourvoir à une assurance pour la dépendance. Il ne fait pas bon devenir vieux sous Sarkonnerie.