mardi 27 juillet 2010

Un gros coup de colère

Pour ces roms qui viennnent du même pays que notre président. La Hongrie, peuple vaincu par les allemands, peu avant la naissance de Petitou, le roi élu des vieux plus cons que moi.

"Les Roms hongrois accusés de tous les maux par l'extrême droite

La population rom du pays est régulièrement stigmatisée. Ses associations dénoncent quant à elles les discriminations à l’embauche

En avril dernier, le parti d’extrême droite Jobbik a fait une entrée en force au Parlement hongrois, obtenant plus de 16 % des suffrages. Parmi les thèmes sur lesquels il a conduit sa campagne, se trouvait une stigmatisation de la minorité rom, qui représente environ 600 000 personnes, soit 6 % de la population du pays. Le chef du parti, Gábor Vona, déclarait ainsi dans ses meetings : « Une majorité de Roms s’est installée dans l’assistanat. Il faut dire la vérité… Nous sommes contre ceux qui font des enfants pour que le facteur arrive à la maison avec un chèque ! »

Le Jobbik accuse régulièrement les Roms de ne pas vouloir travailler. Il les rend responsables de l’insécurité. La milice du parti, la Garde hongroise, n’hésite pas à organiser des défilés en uniforme noir à proximité des quartiers roms, pour signifier son intention de « protéger les Hongrois ».

Face à ces attaques, les grandes associations de défense des Roms, comme le European Roma Right Center (ERRC), basé à Budapest, dénoncent les amalgames et la politisation du débat. Pour l’ERRC, la « question rom » est d’abord un problème de discrimination et d’éducation.

Une communauté mise à l'écart

Depuis la fin du communisme, les régimes d’Europe centrale ont démantelé les systèmes sociaux. Les Roms se sont trouvés les premiers touchés par le chômage. Leurs enfants sont régulièrement orientés vers des écoles pour enfants inadaptés. Ils sont donc moins éduqués, plus pauvres, plus mal logés, ils ont moins accès à la santé, et souffrent de discrimination systématique à l’embauche.

Au cours des vingt dernières années, se sont constitués en Hongrie de véritables quartiers ghettos, dans les petites villes du nord de la Hongrie. Tous les Roms hongrois sont loin de vivre dans de telles conditions. Mais ces quartiers sont devenus le symbole de la dérive d’une population mal-aimée, et dont personne n’a voulu s’occuper.

La pauvreté, le fléau de la population Rom

On peut voir un de ces quartiers à Tiszovasvári, une petite ville de 14 000 habitants. Rues calmes, villas pimpantes, places tranquilles où il fait bon s’asseoir face aux fontaines et aux massifs de fleurs. Mais, un peu à l’écart, se trouve un lotissement rom qui ressemble à un bidonville. Le sol boueux est jonché d’ordures. Du linge sèche sur les branches de maigres arbustes. Des enfants à demi-nus jouent dans les flaques d’eau.

« Ce lotissement fut construit en 1953 », explique Ferenc Poczkodi, responsable local du Conseil rom, une instance représentative. « L’état a construit 100 maisons semblables, des appartements “T”, comme Tsiganes. Ils font 45 m². Il n’y a pas l’eau courante. »

Un bloc sanitaire avec des douches a été ajouté depuis peu. Et un petit centre de loisirs, à côté, accueille les enfants pour quelques activités. Mais l’arrivée d’un étranger au quartier provoque tout de suite un attroupement et des réactions hostiles. Un fossé semble s’être creusé entre les Roms pauvres et le reste de la population hongroise."

Alors, faites comme moi, agissez vis à vis des voleurs de poules bio, et ne faites plus les ignorants, comme les beaufs qui votent à droite, pour préserver les privilèges de ceux qui les enculent, sans même payer la vaseline.

jeudi 22 juillet 2010

Mes potes les gitans.

Un petit coup de colère, après ce qui est arrivé à Saint Aignan.
J'ai eu l'occasion de  vivre mon enfance, à coté des gitans, à Saint-Genis Laval, dans la banlieue sud de Lyon, et je ne suis pas mort pour autant. Je ne désire pas faire de l'angélisme, mais à Saint Aignan, il y a eu mort d'homme pour 20 euros dérobés à un distributeur de billets. Ca fait pas cher la vie d'un homme pour les gendarmes.
Je pense sincèrement qu'il y a le même pourcentage de cons chez les gitans que dans la gendarmerie ou chez les hommes politiques, ni plus, ni moins.
Et j'ai aussi eu la chance d'avoir de véritables amis dans ce monde des "gens du voyage" comme on dit. Bien sûr, certains allaient régulièrement faire des séjours en "colonie de vacances", pour les non-initiés, en prison, pour de petits délits. Les gros poissons, les chefs de clan ferrailleurs étaient plus voyous, mais nous laissaient entièrement tranquilles, et ne cambriolaient pas à côté de chez eux (ils préféraient les dépôts de cuivre). J'ai même eu l'occasion de manger du igle (des hérissons) bien que ce soit très gras, et pas extraordinaire, ça nourrit, et je peux vous citer un proverbe manouche : "C'est le premier qui se lève qui prend les galoches".
Mais que leur offrons-nous pour s'adapter à nos belles mœurs. Il ne faudrait pas oublier qu'ils ont été pourchassés par les nazis comme les juifs et les homosexuels, et ce n'est pas si vieux, la dernière guerre.
Alors, les mairies de droite devraient s'en occuper un peu plus et faire des aires de stationnement où ils pourraient vivre décemment. Bien sûr, cela représente beaucoup de travail pour la collectivité, s'occuper des roms, des blacks qui ne jouent pas tous au foot, des beurs qui sont zonés dans des ghettos, etc.
Et puis il faut en finir avec les clichés : ils ont de grosses voitures et de luxueuses caravanes, et ils ne font rien qu'à chaparder. Il faut regarder un peu plus loin et penser qu'ils n'ont pas de maison, et que souvent ils ont beaucoup d'enfants qui couchent souvent dans des conditions de confort et d'intimité très aléatoires.
Et je ne vous parle même pas des manouches tous noirs qui parcouraient encore les routes du beaujolais avec leur chariot et leur magnifiques chevaux pour faire les vendanges.
Alors je suis en colère quand je vois le petit d'origine incertaine mais français de naissance, brandir ses petits poings  et vouloir les ostraciser, pour satisfaire son électorat d'extrême droite.




Mon pot' Le Gitan
envoyé par ionard. - Clip, interview et concert.

samedi 10 juillet 2010

Le poulpe ou pourquoi les français se désintéressent de la politique

2 yeux, 3 coeurs, 8 tentacules, 9 cerveaux... Le poulpe (ou pieuvre) est un merveilleux animal qui n'en finit pas de surprendre...


Je n'aurais pas à regarder TF1 ce dimanche, pour regarder les matchs de foot, pour plusieurs raisons, je boycotte TF1, en premier, en deuxième je n'aime pas le foot, je préfère le rugby, et surtout  parce que j'ai une autre occupation plus intéressante, je vais à une journée dans une manade (à Saint Martin de Crau) qui accessoirement soutient Désirs d'Avenir, et puis je connais le résultat grâce à Paul le poulpe qui a pronostiqué la victoire de l'Allemagne pour la troisième place et la victoire de l'Espagne en finale. Avec un tout petit peu d'apprentissage, il donnerait le score !
Notre nainsident, d'après sa pouf Carla, lui ne possède que 5 cerveaux et pas toujours très bien irrigués, (un peu comme les diplodocus ou les brontosaures, il a un relais au bout du sexe, mais je n'ai pas vu Jurassic park), si l'on n'en juge ses problèmes de santé et de femmes, (malaise vagal comme platini, divorces etc...) et ses récents déboires dans les affaires où il est imbriqué, et qu'il pensait oubliées avec la coupe du monde de foot.
Mauvaise pioche.
Les français ne se désintéressent pas de la politique, mais la politique se fout de leur gueule, sauf en période d'élections où les promesses pleuvent.
Depuis 74, je vote et je continuerai à voter, bien que j'avais le droit depuis mes 21 ans, c'est à dire depuis 1967. Avant je n'étais pas inscrit, et j'en avais rien à foutre de ces problèmes de vieux qui votaient De Gaulle ou Pompidou, mais j'ai souvenir que je ne voulais pas de Giscard qui avait déjà sa tête de premier de la classe, et ne faisait pas partie de mon environnement. Quelle soirée, à 20 heures, ce jour de mai 81, quand j'ai vu apparaître le visage de Mitterrand sur l'écran de la petite télé. On n'avait pas de grand écran, mais on le voyait bien quand même. 
J'ai même eu la honte de voter Chirac contre le Pen, une fois. Plutôt la peste que le choléra, ou l'inverse.  Je me demande encore si j'ai bien fait ce jour là.
Mais je n'ai guère envie de ne faire que politique sur mon blog, parce que d'autres sujets me passionnent aussi, et qu'il ne me reste pas si longtemps à profiter de ma retraite. Mais pour les élections je répond toujours présent. Voilà ma réponse au Tag que j'ai reçu.