jeudi 31 décembre 2009

Bonne année à tous mes lecteurs.


Et puis aussi cette analyse très poussée d'un ami :


Tu t'aperçois que tu vis en 2009 quand : 
 

   1. Par accident, tu inverses tes mots de passe, tellement tu en as. 

   2. Ça fait des années que t'as pas joué au solitaire avec des vraies cartes ;
 
   3. T'as une liste de 15 numéros de téléphone pour joindre une famille composée de 3 personnes ;
 
   4. T'envoies un mail à ton collègue qui a le bureau juste à côté du tien 
 
   5. T'as perdu le contact avec tes amis ou ta famille parce qu'ils n'ont pas d'adresse e-mail ;
 
   6. T'arrives chez toi après une longue journée de travail et tu réponds au téléphone comme si tu étais encore au bureau ;
 
   7. Tu fais le zéro sur ton téléphone de la maison pour prendre la ligne ;
   
   8. T'es au même poste de travail depuis 4 ans mais t'as déjà travaillé pour trois entreprises différentes ;
   
  10. Toutes les pubs télé ont une adresse Web en bas de l'écran ;
 
  11. Tu paniques si tu sors de chez toi sans portable et tu fais demi-tour pour le prendre ;
   
  12. Tu te lèves le matin et la première chose que tu fais c'est d'allumer ton ordinateur avant même de prendre ton café ;
 
  14. T'es en train de lire ce texte et tu acquiesces et souris ;
 
  15. Encore pire, tu sais déjà à qui tu vas renvoyer ce message ;
   
  16. T'es trop occupé pour t'apercevoir qu'il n'y a pas de numéro 9
  dans cette liste ;
 
  17. A l'instant, tu viens de re-parcourir le message pour vérifier qu'il n'y avait pas de numéro 9 dans la liste...
 
 
ALORS, SUIS CE CONSEIL :
  Lorsque ton travail t'ennuie, que tu es au bord de la dépression, que vraiment plus rien ne va comme tu le voudrais au travail,
   fais ceci : en sortant du travail arrête-toi à la pharmacie, achète un thermomètre rectal Johnson & Johnson (seulement cette marque-là) ; ouvre la boîte du thermomètre rectal et lis les instructions.
 
   Tu trouveras cette phrase quelque part :
 
   
Chaque thermomètre rectal Johnson & Johnson a été testé personnellement à notre usine.
 
   Alors, maintenant, ferme les yeux et répète 5 fois à voix haute :
 
   - je suis heureux[se] de ne pas travailler au contrôle de la qualité
  chez Johnson & Johnson. 
 
 
    ET VOILÀ, ÇA Y EST, TU RIGOLES...
 
 
 Allez, renvoie ceci à tes amis, t'en meurs d'envie !!! Et rappelle-toi toujours qu'il y a des jobs plus...  merdiques que le tien.


mercredi 30 décembre 2009

En France, on a pas de syndicats représentatifs mais des corporatismes très forts.

J'ai appris ça en économie dans les années 66.
Corporatisme étudiant, corporatisme des boulangers, carrossiers, garagistes, routiers, agriculteurs, et j'en passe beaucoup.  Tous ces corporatistes mènent la vie politique, effectivement je suis vieux con, et j'utilise les mots de ma jeunesse, on parle maintenant de lobbying ou de communautarisme, mais je vous assure c'est la même chose, la même histoire, celle des maçons, des ébénistes, et des métiers de l'artisan.
Nous sommes au XXI ème siècle, et nous avons les mêmes corporatismes qu'au Moyen Age.
Pour le prix du pain, le blé augmente, on augmente le prix du pain. Le prix du blé se stabilise, et baisse, pas de baisse de prix.
Pour des carrossiers à 60 à 80 euros de l'heure, quels investissements ? Quand on voit les ouvriers payés à 10 euros de l'heure, même chargée à 17 euros, l'heure revient moins chère que l'industriel qui a de lourds investissements en matériel, et ne peut vendre ses heures qu'à 45 euros. Mais le corporatisme décide et les assurances (enfin si vous êtes bien assurés) paient. Une anecdote à ce sujet, un ami président de la chambre syndicale de la carrosserie, dictait les tarifs aux jeunes carrossiers qui se montaient à leur compte, dans les années 70. Alors mes copains qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, appliquaient les tarifs syndicaux, alors que je trouvais des tarifs beaucoup plus attractifs pour ceux qui allaient faire réparer leur véhicule chez mon ami, qui lui, pratiquait de très nombreuses remises, voire même du hors taxe.
Rappelez vous ce boulanger marseillais qui voulut vendre les baguettes à 1 F, il n'y a pas si longtemps, sa boulangerie a brulée.
J'ai vu la même chose à La Talaudière (Loire). On a pas le droit de vendre moins cher en boulangerie, que le tarif communautariste.

Aujourd'hui, le prix de la baguette est autour d'1 euro. Tout ce qui double ne perd pas, et les forains connaissent bien le "méche et méche fin" (x 2 et x 4) pour leur prix de vente. Un produit en solde est vendu bien plus cher qu'acheté, et souvent plus de deux fois. L'affaire c'est toujours le vendeur, jamais l'acheteur.  Les soldes arrivent, ne croyez pas faire des affaires, mais juste payer un petit peu moins cher le produit rêvé, ou alors vous avez beaucoup de chance.
Alors la politique qui tend à ce que les marchés déterminent le bien et les prix, n'ont pas compris cette identité française qui a engendré le "marché noir", la collaboration, et la richesse des gens peu scrupuleux. Ententes illicites des opérateurs de téléphonie, il n'y a pas si longtemps. Ils préfèrent payer des amendes faramineuses pour nous, que d'arrêter leurs combines. Aux Etats-Unis, au XIX ème siècle, il y avait eu des lois anti cartels et anti trusts. Qu'en reste-t'il, maintenant que l'histoire n'intéresse plus personne, et surtout pas les scientifiques ?

Les riches ont gagné sur tous les tableaux, et les pauvres se sont appauvris encore plus avec les taxes iniques comme la TVA de Giscard d'Estaingt  qui sont des taxes à la consommation. Et comme disait Dassault, le père Marcel Bloch, on ne mange pas deux fois du poulet, quand on est riche. Lui, il avait un réel talent, il savait faire des avions qui se vendaient. Pas comme le fils !!!
Alors le nabot, qui se croit intelligent alors qu'il n'est que roublard primaire si il en est, qui n'a jamais rien compris à l'économie, (il ne l'a pas apprise dans ses longues études pas très studieuses) et croit qu'en laissant les coudées franches aux patrons du MEDEF, qui regroupe que quelques grandes entreprises multinationales, et qui mangent au Fouquet's où le café doit être entre 15 et 20 euros la tasse, et aux restaurateurs qui sauront bien vôter, distribue des milliards d'euros à ceux qui n'en ont pas besoin, et casse tout les acquis sociaux durement acquis par nos aïeux, pour faire plaisir à ses afficionados, qui ne sont pas tous vieux, mais surtout très cons, (ils croient qu'ils sont riches parce qu'ils ont acheté il y a longtemps une petite maison qu'ils vont transmettre à leurs enfants) comme je le lis dans les journaux (l'électorat de Sarkozy, ce sont les vieux).
Voilà où on en est dans la France d'aujourd'hui. Alors l'immigration, et l'identité nationale, on s'en fout.

Plus d'équité et de la vraie concurrence seraient bienvenus.

Mort pour une bière.

  "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy

 Un SDF, qui volait quelques canettes de bière, est mort aujourd'hui, d'un écrasement de la cage thoracique, du à 4 vigiles d'un magasin Carrefour de Lyon Part-Dieu. On avait déjà les bavures des flics, il faut en plus qu'il y ait les bavures des vigiles. Y en a un peu marre de tous ces cow boys, qui se croient tout permis (n'est ce pas, monsieur Hortefeux), mais il faut réagir et ne pas se laisser faire, nul n'a le droit de tuer (la peine de mort a été supprimé en 1981).

Retoquée la loi sur la taxe carbonne, mais le nabot en chef, va bien trouver moyen de nous faire payer, au lieu de faire payer les agriculteurs, transporteurs, industries chimiques et pétrolifères, et autres centrales thermiques, enfin toutes les communautés qui peuvent se faire entendre et qui avaient été éxonérées dans la taxe carbonne.

Retoquée aussi la loi Besson sur les immigrés, fichier Eloi qui prévoyait le fichage des étrangers expulsables.
Et pourtant à part Pierre Joxe, il y a 8 représentants de la droite au conseil constitutionnel et autant au conseil d'Etat.

Y a bien quelque chose qui ne fonctionne pas dans le gouvernement Sarkozy.

Benoît Hamon dénonce "la récupération" par le gouvernement à des "fins électorales" de la libération de deux Françaises condamnées en République dominicaine pour trafic de drogue. "La marque de fabrique de ce pouvoir c'est d'utiliser le moindre heureux événement à des fins électorales".

Alors, faites comme moi, si vous en avez marre de Nabot premier, faisons lui son jour comme le Berlusconi day. Rendez vous au : http://www.no-sarkozy-day.fr

Moi, aussi, je me lance dans les recettes de cuisine.

 "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy

Pour le réveillon de jour de l'an, je vais préparer une choucroute de la mer, un petit quelque chose avant, un petit quelque chose après. Nous serons 8 personnes (plus ou moins).
Alors 2 kgs de choucroute crue
8 pavés de saumon de 150 g environ
poisson blanc (cabillaud ou lotte) 100 g par personne.
800 g de haddock

1 kg de moules grosses pour la déco.
Quelques coquilles Saint Jacques pour la déco
crevettes ou langoustines ( si j'en trouve des jolies)
pommes de terre ( 8, 12 ou 16) suivant la taille

Echalotes, persil, ciboulette, curry, safran, genièvre, vin blanc, un peu de graisse de canard, feuille de laurier, thym, crème fraiche, vin blanc, et c'est à peu près tout.
Echevelez la choucroute et rincez là abondamment sous l'eau fraiche pour enlever le sel et ingrédients de la fermentation lactique.
La blanchir à l'eau bouillante, puis mettre quelques carottes rapées dans le fond de la marmite, dans la graisse de canard. ajouter ensuite la choucroute et le vin blanc, le laurier, le thym, les baies de genièvre, une cuillerée à soupe de curry. et laissez mijoter une heure et demie, environ. Remuez de temps en temps en prenant soin de ne pas enlever les carottes rapées du fond de marmite (ça empêche de brûler, ça c'est de ma grand mère, cordon bleu)
Pendant ce temps, ouvrir les moules dans un verre de vin blanc avec échalotes et persil, puis faire cuire les langoustines dans un court bouillon pour crustacés (5 à 7 minutes maximum). Réservez et gardez le jus des moules pour l'incorporer dans la choucroute, pas qu'elle brûle.
Faire cuire les darnes de saumon à l'unilatéral (sur la peau et avec du gros sel) jusqu'à cuisson complète et réservez.
Pochez le poisson blanc et réservez.
Pour le Haddock, faites le cuire dans du lait une dizaine de minutes, il perdra ainsi de son goût salé.
 pommes de terre cuites à la vapeur (25 à 30 mn), puis séchées au four.

Faites une petite sauce avec les pistils de safran dans un peu d'eau bouillante, de la crème fraiche, et de la ciboulette.

Ensuite, dressez tout ça dans un grand plat et servez très chaud.

Trop dur de détailler une recette, je préfère agir qu'écrire tout ça. Demain, je vous met ma photo.




dimanche 27 décembre 2009

Un très joli poème de Lucien Aymard.




 "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy


La rencontre.
 
Il était là, couché, son chien collé à lui
Il se pelotonnait pour affronter la nuit
Recouvert des haillons d'un duvet sans couleur
Nous regardant passer de ses yeux sans lueur
 
Peut-être avait-il froid, peut-être avait-il faim,
Peut-être attendait-il un bien meilleur demain.
Quand on s'est arrêtés son regard a changé,
On a eu l'impression qu'on l'avait dérangé
 
Le chien m'a regardé sans faire un mouvement
Habitué qu'il est à vivre librement.
Mon sandwich à la main, quand je me suis penché,
Son maître m'a souri et lui s'est pourléché.
 
J'ai tendu une boîte d'un aliment pour chien
Là, l'homme s'est assis, il m'a dit "ça c'est bien"
Puis m'a remercié d'un accent guttural
Et a ouvert la boite devant son animal.
 
Comme deux affamés, chacun sur sa pitance
S'est jeté goulûment comme on saisit la chance
Les yeux écarquillés, n'ayant soudain plus froid,
L'un remuait la queue, l'autre agitait les bras.
 
Nous avons engagé une conversation,
L'homme nous étonna par son érudition,
Il avait succombé aux malheurs de la vie
Il était dans la rue, mais sans aucune envie.

Sarkozy encore en vacances au soleil.


Au mois de décembre la température est douce à Marrakech. Elle ne doit pas dépasser les 30°. C'est vrai il n'y a pas la mer, mais une bonne piscine dans un ryad est sûrement prévue pour les mouvements du nain et de sa bruti, comme au Cap Nègre. Espérons qu'il ne va pas nous faire un malaise vaginal ou se démonter une épaule. Il va surement taper dans le dos de Mohamed VI, comme à son habitude.
Le Maroc devient vraiment infréquentable avec tous ces français, n'est ce pas ? C'est pour ça que j'ai de moins en moins envie d'y retourner, et pourtant j'étais invité à Agadir, chez un ami.
Mais notre nabot écrit des cartes postales (trouvées dans le post) que je vais vous afficher. Elles valent leur pesant de cacailles (amis belges, bonsoir).


 
Souriez, vous êtes filmés, avec mon nouveau i mac qui dit papa, maman, la bonne et moi, et passez un bon jour de l'an, mais j'espère que nous aurons l'occasion d'en reparler. Pour les confiseurs, pas de trèves.

Il y a des articles du "Monde" explicites.

"Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre"












Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED).
Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il.



Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?

Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?
Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique.
Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ?
Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées.
On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques.
La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national.
On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national...
Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux.
Comment qualifiez-vous cette droite ?
Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique.
Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ?
Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre.
La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse !
Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ?
On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau.
Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question...
Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.
Quels sont les points de comparaison avec cette période ?
Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma.
Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme.
La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ?
Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe.
C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés...
L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe.
Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi






jeudi 24 décembre 2009

Joyeux Noël à mes amis bloggeurs et aminautes,.


Il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Je ne sais qui a raison ?
Et je ne veux pas lancer le débat, il y a des choses plus importantes dans la vie.
Juste montrer que le père Noël ne passera pas partout cette année à cause d'un accident avec un avion.



Et puis j'ai trouvé cette photo trop mignonne, je la dédie à Biker 06 le nissart qui se reconnaîtra.

mardi 22 décembre 2009

La crise !!!


La pensée du jour  "Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. "


Cicéron     An 55 AVANT JÉSUS CHRIST
MORALITEla crise dure depuis 2064 ANS !

Merci à l'ami qui m'a envoyé cette citation, qui nous éclaire bien sur ce qu'on subit.

samedi 19 décembre 2009

On m'envoie de très bons clips en commentaires

Alors je vais essayer de vous en faire profiter. Ce serait dommage qu'il reste confidentiel, puisque j'ai appris à les inclure dans mon blog.


mercredi 16 décembre 2009

On s'amuse à l'assemblée.

Pour saluer le clip daube de l'UMP (union des minets parisiens), les députés du PS ont salué Darcos, comme suit. L'assemblée s'amuse comme elle peut.


Mal logés ou pas logé du tout.

 "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy

Voilà la lettre que Lucien et Béa viennent d'écrire pour nos élus. Je n'ai rien à rajouter, ou à retrancher, mais il faut absolument faire quelque chose pour les sans-logis, et les mal logés, avant d'aller se goberger à Copenhague, ou ailleurs. Ne croyez vous pas qu'avec un budget com de 7,5 millions qui ne sert pas à grand chose, on ne pourrait pas construire quelques bungalows où on pourrait loger quelques pauvres, individuellement, pour eux et leurs compagnons.


 "Madame la députée, monsieur le député,
 
 
Nous voici rendus à la période annuelle de grand froid et je me permets d'attirer votre attention sur les conditions de vie des sans logis et les non mesures prises pour éradiquer la misère qu'ils représentent.
Je me permets de vous rappeler la déclaration du candidat Nicolas Sarkozy lors de son meeting à Charleville Mézières le 18 décembre 2006 :
-" Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."
Partant de ce postulat, je vous pose brutalement la question :
-" Qu'avez-vous fait aujourd'hui pour qu'un tel discours devienne réalité ?"
Ma réponse est : Rien !
Vous n'avez même pas été capables de prendre des mesures de nature à réduire le nombre de ces malheureux.
Si vous appartenez à l'opposition, il est curieux que vous restiez ainsi muet sur cette facette dégradante de notre pays, alors que votre rôle serait d'exiger l'application des promesses de campagne du Président et, bien évidemment de tous ceux qui ont été élus pour appliquer la politique qu'il préconisait alors.
Si vous êtes de la majorité, honte à vous de préférer voter aveuglément des lois iniques comme celle qui a empêché l'interdiction d'une secte. Je comprends que s'occuper des SDF n'est ni gratifiant ni d'un rapport électoral majeur puisque ces personnes ne votent pas, mais si tel est le cas, vous démontrez de façon éclatante que votre soucis est plus axé sur votre carrière que sur la vie humaine car des femmes et des hommes meurent de froid et pas nécessairement à Paris.
Pourquoi j'évoque Paris ?
Parce que votre télévision nous montre des personnes qui vivent dans les rues de la capitale, et de préférence celles qui refusent l'hébergement collectif que vous proposez suite à un classement absurde du plan tout aussi absurde "grand froid". Absurde, car les sans abri ne meurent pas dans la rue seulement en hiver de même qu'ils ne meurent pas qu'à Paris, absurde, car des solutions pérennes existent et ne dépendent que de la seule volonté politique : la votre, absurde enfin parce que vous détournez votre regard vers les bénévoles et associations pour pallier votre incurie.
Je vous le demande, au nom de ceux qui n'ont pas l'occasion de vous exprimer leur souffrance, légiférez si vous le souhaitez, mais pas dans le genre loi DALO qui ne sert pratiquement à rien, prenez ou faites prendre des mesures, des vrais, pour fournir des logements à tous ces abandonnés de la société dont le nombre prolifère par manque de soutien de l'Etat : votre soutien.
Des casernes à présent inoccupées, des bâtiments publics inutilisés, des immeubles entiers que des particuliers gardent dans un but purement spéculatif, voilà quelques exemples de logements potentiels qu'il suffirait d'aménager pour fournir un abri annuel à tous ces pauvres gens, même si des travaux devraient être réalisés dont le financement pourrait provenir d'un prélèvement sur le "grand emprunt".
En tout état de causes, je vous prie de reprendre connaissance de cette déclaration du président qui n'a pas tenu parole à ce jour et à qui vous pouvez, au nom de la cohésion nationale qui lui tient tant à coeur, rappeler son devoir de chef de l'état.
Ne vous comportez pas comme un mouton suivant le berger, prenez l'initiative, exigez, par delà la peur de perdre votre siège, que le mot "solidarité" prenne un sens, exigez que plus personne ne meure dans la rue abandonné par la société dont vous êtes l'un des représentants.
Nous sommes un groupe de blogueurs qui lançons un appel pour que les promesses en la matière soient tenues, et pas seulement dans le cadre des fêtes de fin d'année propices à l'"attendrissement" de la population, mais de manière immédiate et durable. Nous ne manquerons pas de "faire grandir" la chaîne qui est en train de se mettre en place jusqu'à ce que la réalité rejoigne le discours.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations citoyennes.
L. Aymard"

mardi 15 décembre 2009

Sans abri

"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy


Aujourd'hui, on a eu un premier mort à Bordeaux, alors l'écologie, la taxe carbone, rien à foutre.
Il aurait été mieux que le nainsident tienne ses promesses, que tous mes aminautes relaient sur le net. 

 

vendredi 11 décembre 2009

Tiens, il faut que je vous fasse rire (quoique)

Je reçois ce jour, une jolie photo prise à Nancy, la photo à 135 euros, quoique être dans la police est peut-être déjà un handicap. Va savoir ?
Merci à la personne qui m'a envoyé cet instantané pris au parking du Centre Leclerc à Nancy.

jeudi 10 décembre 2009

Juste un petit mot pour Pat 59

Je voulais simplement te montrer la photo (prise à l'instant) d'une chienne labrador qui passe son temps à dormir à coté de nous,  et de l'ordinateur où je travaille (façon de parler) sauf la nuit où elle va finir de manger et dormir. Tu me diras : "elle ne fait que ça".

J'espère que ça t'amusera, que Bill va mieux,  et que Pistol d'Armide sera content de voir qu'il n'y a pas qu'à Paris que les chiens ont la belle vie. Voilà c'est Chita.

Les enfoirés n'ont plus qu'à se bien tenir

 Mais j'ai été obligé de me tenir les côtes, tellement j'ai ri devant tant de niaisitude.Heureusement que la ridiculosité ne tue pas, mais rend plus con que moi (et c'est l'avis d'un spécialiste).
C'est vraiment l'idiotitude la plus complète, que le Nabot ai trouvé après l'héritation (vieux discours).


mercredi 9 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

D'ici et d'ailleurs

Notre Nabot national a encore dit des bêtises sur l'identité nationale à Strasbourg, pour faire croire qu'il est bon français. Il a même causé des minarets qui suscitent la controverse chez nos amis suisses.

J'ai beaucoup plus apprécié Eric Cantona, quand il dit qu'"être français, c'est être révolutionnaire, il faudrait réveiller un peu nos vieux démons, quoi". Mieux que les mouettes qui suivent les navires.

Comment Marseille va-t'il faire pour mettre 4 buts à Madrid ? Difficile à croire, il faut demander à Domenech pour la sélection des joueurs, et lui verser plus de 800 000 euros.

Je ne vais pas parler des flics ripoux, qui braquent un magasin de téléphones, les aminautes en ont déjà parlé. Ce que je ne supporte pas c'est qu'ils ne soient pas allés coucher en prison. Ce ne sont pas les mêmes lois pour les petits délinquants, et les flics. Mais on le savait déjà.

J'étais nul en histoire géo, 4 sur 20 au bac, et 20 sur 20 en maths. dans l'équivalent du bac  S ( ça s'appelait techniques mathématiques), mais je pense que c'est con de supprimer ces matières, en terminale. Si j'avais eu de bons profs dans ces matières, j'aurais pu mieux comprendre et appréhender mes études supérieures, mais pas de regret, c'est de l'histoire ancienne, maintenant.


Regardez-bien cette promo, 100 divisé par 5 ça fait 25. C'est encore un coup de Lagarde ou de Daty, les scientifiques. (Pris à Bordeaux, le 26/11 et parue sur Bakchich)

jeudi 3 décembre 2009

L'UMP dans sa splendeur au pays des droits de l'homme.

J'ai piqué ça dans le "Figaro" qui reprend une dépêche AFP, et je vous assure que ça vaut son pesant de cacahuettes.
Ce monsieur Valentin, maire d'un petit village insignifiant de 19 électeurs (40 habitants quand même) n'est pas raciste, il a des amis algériens et marocains (comme Le Pen), et pour lui, les retraités, les chômeurs et les RMistes, tous dans le même sac, des profiteurs du système, (si ce n'était pas si con, on pourrait en rire. ). Mais c'est pas grave, il est chrétien.

Valentin (UMP): "je ne suis pas raciste"

AFP 

Le maire (UMP) de Goussainville (Meuse), André Valentin, s'est défendu aujourd'hui d'avoir tenu lundi à Verdun (Meuse) des propos "xénophobes" en marge du premier débat en région sur l'identité nationale.

"Je ne suis ni raciste ni xénophobe, a-t-il déclaré au téléphone. Lorsque j'ai parlé de "dix millions que l'on paye à rien foutre", je faisais référence aux chômeurs, aux Rmistes et aux retraités qui, pour certains, vivent avec moins de 500 euros par mois",

"Faire venir d'autres immigrés de Roumanie, de Turquie, de Pologne et des pays noirs alors qu'on est pas capable de leur donner du boulot ou un logement, c'est honteux", a encore dit le maire de Gussainville, commune de 40 habitants, ajoutant qu'il était "chrétien" et qu'il avait "de nombreux amis algériens et marocains".


 

 

Mais si, je vais vous parler identité nationale en chansons.

 D'abord la magnifique chanson de Boris Vian, interdite d'antenne en 1954, pendant la guerre d'Indochine, et le début de la guerre d'Algérie. Et nous sommes toujours en guerre - en Afghanistan, maintenant - .  Je rappelle à ceux qui ne connaîtrait pas la vraie fin de cette chanson :
"Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je possède une arme
Et que je sais tirer" interprétation de Joan Baez, en 1980, a capella.

 

Ensuite, Renaud nous en a concocté une bonne, il y a quelques années maintenant, peu entendue sur les ondes, "Hexagone". Je vous en livre une version animée, qui devrait plaire à Besson.



Et une petite troisième pour vous convaincre d'être de bons français. (1939, par Momo, ma pomme)


Si après ça, vous n'êtes pas convaincus, restez cons cernés.